Mais alors, comment s'occuper des rosiers ?

Préparer son emplacement
Si votre jardin est vide ou presque, ne placez pas votre rosier là où il fera de l’effet, mais à l’endroit où il se plaira.
Si votre jardin est plein, passez en revue les endroits disponibles pour déterminer s’ils conviennent à des rosiers.
Si vous ne trouvez pas d’emplacement pour un rosier, il vaut mieux changer d’idée pour un arbuste.

Qu’est ce que le rosier apprécie ?
Une exposition dégagée ensoleillée au moins une moitié de la journée à partir du mois de mai, plutôt le soleil du matin, car le soleil de l’après-midi abîme les coloris foncés.
Un sol profond et sain, une terre forte plutôt riche, pas trop calcaire, ou alors prendre une greffe qui s’adapte facilement.
Ce que le rosier déteste le plus c’est de venir après un rosier. Ne jamais planter un rosier à la suite d’un autre rosier, mort ou vif. Là où vous arrachez un rosier, plantez un arbuste ou des vivaces et le choix est large !
Éviter les trous d’ombre, les pieds de fondations de maisons murets où il y a plus de ciment et de gravats que de bonne terre noire.

Il existe plusieurs genres de rosiers et autant de situations :
- En vivaces, en haie pour structurer le jardin, en pot pour une terrasse ou un balcon
- En couvre-sol pour garnir les talus
- En coin spécial grandes fleurs pour les bouquets
- En rosier grimpant sur une barrière, un vieil arbre ou contre un mur
- Rosier tige, parfumée, à grosses fleurs, remontant …

Vous avez l'embarras du choix !

Avec quelle autre espèce l’accompagner ?

Privilégier des plantes vivaces touffues et trapues, solides (résistant au passage pendant la taille) et éviter les plantes envahissantes.
Le mariage entre rosiers et arbustes permet de créer des volumes colorés sans contrainte. Éviter les mélanges terre de bruyère et persistants, le rosier a besoin d’une terre forte et de lumière.

Où acheter ses rosiers et à quel prix ?

Le rosier est présent en conteneur dans les jardineries, on trouve de tout, du bon et du moins bon, de façon pas toujours prévisible.

Pour le choisir, il vaut mieux le voir. Quand vous dénichez un bon fournisseur, restez-lui fidèle et faites sa promotion ! Même si ce n’est qu’un revendeur, car son métier est de sélectionner les bonnes sources et ce n’est pas rien. Écoutez attentivement les conseils du professionnel quand il parle de vigueur et de maladies. Pour la couleur et le parfum il n’y a que vous qui pourrez dire ce que vous aimez !

Se fournir directement chez le producteur est aussi une possibilité. Chez eux, le rosier est souvent moins cher ce qui est normal, l’avantage principal est de le planter à peine sorti de terre.

Une fois planté le rosier doit s’adapter à son nouvel emplacement si vous n’avez pas la main verte un rosier greffé sera plus résistant, là encore faites confiance aux professionnels, ils s sauront vous conseiller.

La meilleure période pour planter

Un rosier bien planté dans un endroit qui lui convient a des chances de devenir un rosier heureux.

Il est important de se souvenir que le rosier est avant tout un arbuste, et qu’il est fait pour durer des années à condition que ses racines puissent explorer un grand volume de terre, car les rosiers sont voraces. La plupart des problèmes des rosiers se résument à la recherche dans le sol de nourriture.

Plantation

Une fois le rosier dégagé de tout son emballage, mettez-le à tremper dans un seau d’eau. Creuser un trou assez large et profond de 30 cm environ. Piquez le fond pour vérifier qu’il n’y a pas de cailloux qui empêcheraient les racines de plonger.

Posez le rosier sur un petit dôme de terre fine. Vérifiez que le point de greffe sera juste au-dessous du niveau du sol. Combler avec la terre fine, au besoin enrichie en compost mûr ou en terreau. Arroser en pluie tout de suite. Ne pas piétiner.

Remarque : il ne faut pas pailler les rosiers avec de l’écorce de pin. En revanche, il est parfaitement possible de pailler avec du Mulcao ou du Fibralgo mais sans en abuser car sinon les rosiers ressembleront à des choux.

La toilette régulière est essentielle

C’est une opération qui en plus de la taille est essentielle pour avoir des rosiers magnifiques. L’objectif prioritaire est de supprimer les fleurs fanées. Couper juste en dessous du bouton là où il casse naturellement. Supprimer les feuilles tachées.

Veiller à ce que les pucerons n’envahissent pas l’extrémité des jeunes pousses. Pas besoin de produit, il suffit de les écraser avec le bout du doigt, c'est radical.

Vérifier le sol : si du liseron pointe le bout de son nez tirez dessus. Apportez quelques poignées de tonte de gazon pour cacher la terre nue. Ces opérations réalisées une fois par mois donnent des rosiers resplendissants.

A contrario des arbres et arbustes qui n’ont pas toujours besoin d’être taillés, le rosier a besoin d’être stimulé et taillé de façon régulière, surtout pour les variétés modernes.

Taille du rosier remontant

Couper juste au-dessus d’un départ de rameaux vigoureux. Supprimer sans pitié les tiges faiblardes qui ont porté des fleurs l’été précédent. Couper au ras de leur naissance les tiges anciennes, quittes à prendre le sécateur à deux mains.

Par le sécateur, vous allez effectuer une sélection des rameaux pour n'en conserver que les plus récents.

À chaque rosier son approche, de taille et d’entretien, ci-dessous un exemple de taille sur rosier grimpant remontant :